"L'important n'est pas de vivre comme les autres, mais avec les autres"
Daniel Tammet
L'autisme n'est pas provoqué par une relation pathologique avec les parents,
l'autisme n'est pas un trouble psychique, l'autisme est un fonctionnement cognitif et sensoriel différent.
Association loi 1901 déclarée d'intérêt général
RENTREE SCOLAIRE
Votre enfant n'a pas L' AESH notifiée par la MDPH :
- écrire une mise en demeure à l'inspecteur d'académie
Voici la lettre
envoyer aussi un email au service de coordination des AVS pour signaler l'absence de l'AVS :
- Aide - Handicap - EcoleMinistère en charge de l'éducation
Aide et soutien aux parents d'enfant et aux enfants en situation de handicap dans leurs relations avec les services scolaires.
Par téléphone : 0 810 55 55 00 (coût d'un appel local depuis un poste fixe)
du lundi au vendredi de 9h à 17h.Par messagerie : Contact courriel : aidehandicapecole[@]education.gouv.fr
La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées renforce les actions en faveur de la scolarisation des élèves handicapés. Elle affirme le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, à un parcours scolaire continu et adapté. Les parents sont de plus étroitement associés à la décision d'orientation de leur enfant et à la définition de son projet personnalisé de scolarisation (P.P.S.).
Qu'est ce qu'un PPS : (source : Education Nationale)
1. Le projet personnalisé de scolarisation (PPS)
Le parcours scolaire de chaque élève handicapé fait l’objet d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS). Élaboré par l’équipe pluridisciplinaire de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) à partir des besoins identifiés, il vise à organiser la scolarité de l’élève qui en bénéficie (article L112-2 du code de l’éducation). Il précise les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales en y associant les professionnels du secteur médico-social et ceux de l’éducation, en lien étroit avec l’élève et sa famille. Il s’agit de privilégier, chaque fois que possible, la scolarisation en milieu ordinaire la plus proche du domicile du jeune.
Le PPS définit les modalités de déroulement de la scolarité en précisant :
la qualité et la nature des accompagnements nécessaires, notamment thérapeutiques ou rééducatifs ; les activités de la personne chargée de l’aide humaine, s’il y a une décision en ce sens ; l’utilisation d’un matériel pédagogique adapté, s’il y a une décision en ce sens ; les aménagements pédagogiques.
Le contenu du PPS est évolutif par nature, il est régulièrement réajusté. Il constitue un carnet de route pour l’ensemble des acteurs, contribue à la scolarisation de l’élève et à son accompagnement et permet d’assurer la cohérence et la continuité du parcours scolaire. Il faut cependant rappeler qu’il n’a aucune légitimité pour afficher une décision de dispense d’enseignement d’une ou plusieurs matières. Une équipe de suivi de la scolarisation (ESS) facilite la mise en œuvre du PPS et assure, pour chaque élève handicapé, un suivi attentif et régulier. C'est l'enseignant référent, interlocuteur privilégié des parties prenantes du projet, qui veille à la continuité et à la cohérence de la mise en œuvre du PPS. Le document de mise en œuvre du PPS est un outil rédigé par l’équipe pédagogique et soumis à l’E.S.S. Il opérationnalise le projet personnalisé de scolarisation, qui s’impose à tous. Il vise à expliciter précisément et de manière partagée entre les différents acteurs de la scolarisation de l’élève les objectifs et les modalités de la scolarisation, pour une année scolaire. Ce document doit être utilisé quel que soit le mode de scolarisation de l’élève. En cas de scolarisation partagée entre différents lieux scolaires (par exemple IME et école élémentaire, IME et ULIS …), c’est l’équipe pédagogique qui scolarise l’élève sur le temps le plus important qui sera amenée à rédiger le document de mise en œuvre du PPS.
Chaque année, de plus en plus d'enfants atteints d'un handicap font leur rentrée scolaire au sein d'écoles et d'établissements scolaires ordinaires. L'inclusion scolaire est devenue un aspect incontournable de la socialisation des enfants handicapés. Pour les enfants avec autisme, il s'agit de la meilleure réponse pour leur permettre de développer la communication sociale.
La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées affirme le droit pour tout enfant avec un handicap physique ou mental à une scolarisation en milieu ordinaire et à un parcours scolaire continu et adapté. Pour l'enfant avec autisme, en raison de son déficit naturel d'acquisition des codes sociaux, l'insertion en milieu scolaire ordinaire est la réponse la plus appropriée. L'immersion dans la société est primordiale pour lui permettre d'assimiler et développer les interactions sociales tout en ayant accès aux savoirs. Grâce à l'inclusion scolaire, l'enfant avec autisme va bénéficier de la proximité et de la reconnaissance des autres enfants. L'expérience montre qu'ils sont un puissant stimulateur social pour l'acquisition des connaissances.
Inclure les enfants autistes en milieu scolaire ordinaire reste un objectif prioritaire des pouvoirs publics : "à l’école, des classes d’inclusion scolaire spécifiques seront créées et l’autisme sera particulièrement pris en compte dans la répartition des postes d’auxiliaires de vie scolaire", a déclaré Marie-Arlette Carlotti.
Améliorer la formation des accompagnants
L'offre de scolarisation est graduée car certains enfants ont un bon niveau de développement mental et intellectuel quand d'autres connaissent des troubles plus ou moins accentués du langage et du comportement.
Les Clis (maternelle et primaire) et les Ulis (secondaire) sont des classes d'inclusion scolaire accueillant des élèves dont le handicap ne permet pas d'envisager une scolarisation individuelle continue dans une classe ordinaire mais pouvant suivre une scolarisation adaptée. Ces dispositifs permettent la mise en œuvre des Projets personnalisés de scolarisation (PPS) en étroite relation avec les parents et l'équipe éducative. Les élèves peuvent, selon leurs possibilités, intégrer ponctuellement une classe et travailler, avec le soutien d'un auxiliaire de vie scolaire (AVS), sur les mêmes programmes. Mais pour les élèves ayant un degré développemental et intellectuel suffisant, l'inclusion en classe ordinaire est la règle. Assistés d'un AVS (individuel ou collectif), ils suivent le même programme que les autres élèves de la classe.
Mille cinq cents nouveaux emplois d'AVS sont créés en 2012, précise le ministère de l'Éducation nationale, mais les besoins en personnels formés à l'apprentissage scolaire des enfants handicapés et spécifiquement avec autisme se font encore ressentir. "Le reproche fait au système actuel… c'est l'absence de formation initiale pour accompagner un jeune handicapé. Si pour certains handicaps, l'adaptation est relativement simple, il n'en est pas de même pour plusieurs catégories (autisme, troubles du comportement, des apprentissages…). ", constate Paul Blanc dans son rapport de mai 2011(1). Le ministère de l'Éducation nationale y apporte une réponse : "dès le mois de septembre, une réflexion associant tous les acteurs de la communauté éducative, du handicap et du médico-social organisée avec le ministère chargé des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, permettra de repenser la fonction d’accompagnement des élèves en situation de handicap et notamment sa professionnalisation à travers l’élaboration d’un référentiel métier."